Nous vivons dans un espace bien délimité, une infime pellicule entourant la planète Terre et dont ne ne pouvons pas nous extraire, la biosphère c’est-à-dire l’espace où s’est développé la vie. Toute idée d’aller coloniser d’autres planètes est une chimère.
Cet espace a été entièrement colonisé par l’espèce humaine qui y a développé une activité telle qu’aujourd’hui elle trend à modifier de façon notable cette biosphère. Nous sommes à l’ère de l’anthropocène. Si cette activité a eu des conséquences bénéfiques pour les survivants des guerres, des épidémies et pour leurs descendants, ces conséquences risquent d’être aujourd’hui toutes négatives. L’ambition cartésienne de nous rendre « maitre et possesseur de la nature », c’est-à-dire l’égal de Dieu (s’il existe) était paranoïaque. Nous sommes aujourd’hui confrontés à la question des limites de nos activités et de la nature même de celles-ci. Une croissance infinie dans un monde fini est impossible, mais la mécanique économique tend à se reproduire à l’identique, à une échelle toujours plus grande. L’Economie s’est aussi mondialisée et s’est doté d’organisations mondiales qui s’opposent au pouvoir des Etats.
Comment est-on passé du concept d’internationalisation, c’est-à-dire de rapports d’Etat à Etat a celui de mondialisation,
c’est-à-dire de centres de décision mondiaux, quels en sont les enjeux, tel est l’objet de ce débat.
Rendez vous le mercredi 11 mai à partir de 19h30