C’est apprendre qui est sacré !
Les premiers pas dans une classe Freinet
Documentaire suivi d’un débat.
Documentaire suivi d’un débat.
Quelles menaces ? Sur quoi agissent-ils ?
Comment s’en protéger ?
« Intérêt général » est une expression qui était quasiment abandonnée dans le vocabulaire français du fait de sa connotation pétainiste. Elle a depuis été réintroduite par les traités de l’Union Européenne d’Amsterdam et de Lisbonne pour tirer un trait d’égalité entre secteur public et secteur privé. Il est question alors de Services d’intérêt général et de Services économiques d’intérêt général.
C’est au nom de l’intérêt général que sont prises des décisions qui remettent en cause des droits fondamentaux de notre « démocratie » comme le droit de propriété. Des dizaines de grands projets sont ainsi, après enquête, déclarés « d’utilité publique » ce qui permet à l’Etat d’exproprier les particuliers. Mais il arrive souvent que la mise en œuvre des travaux rencontre une forte opposition. Il en est ainsi de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, comme de la ligne de chemin de fer Lyon-Turin, des lignes LVG Bordeaux Dax ou Bordeaux Toulouse, de l’autoroute Pau-Langon (A 65), du barrage de Sivens, du parc de loisir de Roybon ou de l’usine des mille vaches etc…. Au total des dizaines de grands projets déclarés d’utilité publique sont ainsi qualifiés de « Grands Projets Inutiles et imposés » par leurs contestataires.
Quelles sont les raisons de ces cafouillages de la démocratie participative ? S’agit-il vraiment de démocratie participative ?
démarrage à 18h30 et suivi d’une auberge espagnole pour finir la soirée.
à partir de 19h, avec auberge espagnole
REPORTE !!!!!
Notre-Dame-des-Landes : une histoire qui dure depuis plus de 50 ans. Au travers de ce cas qui s’est démultiplié depuis quelques années une question fondamentale pour la démocratie : qu’est-ce que l’intérêt général, comment le déterminer, qui est légitime pour ce faire ?
ATTAC 32 vous propose de tenir une causerie pour réfléchir ensemble à cette question à partir de l’histoire de Notre-Dame-des-Landes, depuis la naissance du projet d’aéroport, sa déclaration d’utilité publique, la résistance des agriculteurs, l’occupation des « ZADistes », jusqu’à la situation d’aujourd’hui et la « consultation » prévue le 26 juin.
Nous vivons dans un espace bien délimité, une infime pellicule entourant la planète Terre et dont ne ne pouvons pas nous extraire, la biosphère c’est-à-dire l’espace où s’est développé la vie. Toute idée d’aller coloniser d’autres planètes est une chimère.
Cet espace a été entièrement colonisé par l’espèce humaine qui y a développé une activité telle qu’aujourd’hui elle trend à modifier de façon notable cette biosphère. Nous sommes à l’ère de l’anthropocène. Si cette activité a eu des conséquences bénéfiques pour les survivants des guerres, des épidémies et pour leurs descendants, ces conséquences risquent d’être aujourd’hui toutes négatives. L’ambition cartésienne de nous rendre « maitre et possesseur de la nature », c’est-à-dire l’égal de Dieu (s’il existe) était paranoïaque. Nous sommes aujourd’hui confrontés à la question des limites de nos activités et de la nature même de celles-ci. Une croissance infinie dans un monde fini est impossible, mais la mécanique économique tend à se reproduire à l’identique, à une échelle toujours plus grande. L’Economie s’est aussi mondialisée et s’est doté d’organisations mondiales qui s’opposent au pouvoir des Etats.
Comment est-on passé du concept d’internationalisation, c’est-à-dire de rapports d’Etat à Etat a celui de mondialisation,
c’est-à-dire de centres de décision mondiaux, quels en sont les enjeux, tel est l’objet de ce débat.
Rendez vous le mercredi 11 mai à partir de 19h30
Le film : Le passage du nord-ouest (présentation du film en lien) est un essai documentaire qui propose une interprétation des transformations de la vie sur terre au cours des deux derniers siècles. La première partie analyse le couplage de l’évolution sociale et de la vie biologique pendant cette période. La seconde explicite une partie des phénomènes à l’œuvre dans cette évolution.
Après cette analyse de l’histoire de la société industrielle, nous essaierons de débattre ensemble de son avenir, et plus précisément de celui que nous pouvons encore raisonnablement contribuer à lui donner. Nous lancerons ce débat, à partir d’un bref compte rendu du livre de Pablo Servigne et Raphaël Stevens : Comment tout peut s’effondrer, Paru récemment aux éditions du Seuil.
16h00 en présence du réalisateur
1ere partie L’éveil des choses (1h15)
2e partie la séparation (1h15)
Repas partagé-débat